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Pangu

Pangu est un personnage de la mythologie chinoise présenté comme le premier être sorti du chaos originel, séparateur du ciel et de la terre, et dont le corps géant est devenu à sa mort le monde et les hommes qui y vivent. C’est également un dieu taoïste, le premier des Trois Purs.

Près des côtes du sud et au pays de Wuyue, on trouve la tombe de Pangu et des temples consacrés à lui, ainsi qu’un Pays de Pangu où chacun porte son patronyme.
Près des côtes du sud et au pays de Wuyue, on trouve la tombe de Pangu et des temples consacrés à lui, ainsi qu’un Pays de Pangu où chacun porte son patronyme.

Pan Gu serait né de la rencontre du ying et du yang, les deux forces vitales de l’univers.

Pan Gu l’ancêtre divin des Chinois, à l’apparence de géant si conidérable qu’il pouvait enjamber l’espace entre le Ciel et la Terre, se développpe dans l’Oeuf cosmique pendant dix-huit mille ans avant de faire exploser celui-ci en deux moitiés: l’une lumineuse et l’autre sombre, constituant la Terre. Ses parties transparentes et légères se mirent à flotter pour constituer le ciel, ses parties lourdes et opaques à s’enfoncer pour former la terre.

Pangu se dressa pour empêcher la terre, encore fluide et le ciel de se mêler à nouveau, il grandit de dix pieds par jour et les maintint écartés. Pendant encore 18 000 ans, la terre et le ciel, ainsi séparé, se solidifièrent .

Pan Gu offrit sa vie pour que naisse l’univers. Epuisé par le dur labeur accompli pour séparer le Ciel et la Terre, Pan Gu s’allongea et mourut. Les divers éléments de son corps immense constituèrent alors les milles aspects célestes et terrestres. De son souffle naquirent le vent et les nuages. De so voix naquit le tonerre, son oeil gauche le soleil, son oeil droit la lune. Ses cheveux et ses moustaches en étoiles dans le ciel. De sa transpiration jaillirent la pluie et la rosée. La vermine sur son corps disséminée par le vent devint les hommes.

L’alternance de la nuit et du jour est expliquée par les battement des paupières de Pan Gu.

la ville de Laibin au Guangxi, encouragée par les recherches de Tan Naichang, a-t-elle organisé en 2003 un séminaire sur la « culture de Pangu » dont elle compte faire son axe de développement culturel, prévoyant des publications et un festival annuel, ainsi qu’un élargissement des recherches ethnologiques et archéologiques La protection de la « culture de Pangu du cours supérieur de la Rivière des Perles » a été inscrite en 2005 sur la liste du Fonds national de philosophie et sciences sociales. cette même année, le gouvernement de la région autonome du Guangxi a demandé l’inscription de la « culture de Pangu » sur la liste du patrimoine national immatériel.

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